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  • Le séminaire "Cycles de vie et relations intergénérationnelles" faisait partie du programme du diplôme Master (recherche) "Dynamique des populations" de l'IDUP. Il était organisé et animé depuis 2012 et jusqu'en 2019 par 

      Alexandre Avdeev (professeur à l'IDUP) et 

       Laurent Toulemon (directeur de recherches à l'INED).

    Ce séminaire a été destiné aux étudiants de master recherche et visé à les introduire dans les mondes de recherches sur les problèmes de la population. Conceptuellement le séminaire se portait sur une notion de cycle de vie, qui est en sens démographique un passage consécutif d'un événement existentiel à un autre. En générale, chaque être humain est conçu par ses parents, 9 mois après il est mis au monde par sa mère, il est élevé par ses parents, il devient adulte, il se marie, il fait ses propre enfants, il se mature, il vieillit, il devient caduc et, un jour, il est mort…  Cependant, certains individus sont morts même avant la naissance et les autres trépassent bientôt après, les uns ont la vie courte les autres vivent très longtemps, il y a ceux qui se marient tôt, ceux qui se marient tard et ceux qui reste célibataire à jamais, certains se marient à vie, les autres se séparent et se remarient, on trouve toujours ceux qui ont fait beaucoup d'enfant, ceux qui n'en ont fait qu'un seul et ceux qui n'en ont fait aucun, etc., etc. Une multitude des parcours de vie individuels se classent en cycles de vie typés des générations qui à leur tours s'entrelacent formant un tissu sociétal qui assume la stabilité de la population humain, la succession, la transmission et l'évolution des valeurs et des cultures, ainsi que et l'harmonisation entre la reproduction démographique et la reproduction des structures sociales.

    Le cycle de vie était toujours et reste un objet principal des études démographiques dès leurs origines à nos jours. On s'est intéressé d'abord aux phénomènes démographiques et on a développé de remarquables outils pour les décrire tels que tables de mortalité, de nuptialité, de durée de mariage, de fécondité. Tous ces outils ne représentent de fait que des modèles mathématiques de durée d'un état ou du passage d'un état à l'autre. En cherchant ensuite à expliquer la variation et l'évolution historique des phénomènes démographiques on s'intéresse aux études de leurs « facteurs » tels que l'éduction, l'emploi, le revenu, les conditions de vie. Enfin, en se posant les questions sur les conséquences des évolutions démographiques on pointe les recherches sur le fonctionnement perpétuel de la société et sur la stabilité des structures sociodémographiques, dont la base historique est une solidarité intergénérationnelle.

    Ainsi le séminaire avait pour l'objectif de présenter aux étudiants comment les chercheurs abordent aujourd'hui les problèmes qui sont inévitablement liés à la structure du cycle de vie, de son évolution et de relations entre les cycles de vie des générations consécutives afin que les étudiants puissent mieux s'intégrer dans le milieu scientifique français, européen et mondiale.

    Bien qu'après la fermeture du Programme Master Recherche « Dynamique de populations » à l'IDUP, ce séminaire fût exclu du programme de la formation effectuée à l'IDUP, ses organisateurs ont pensé bon pour conserver les archives du séminaire sur l'EPI de l'Université Paris 1 afin de fournir aux étudiants, aux doctorants et aux chercheurs (débutants et expérimentés) les matériaux qui leur pourraient servir dans leurs études.  


    Les matériaux sont classés en ordre chronologiques en commençant par les plus anciens