Bonjour, je me permets de vous contacter car il y'a un point dans la correction que je ne comprends pas vraiment. En effet, j'ai du mal avec la notion d'isoquantes coudées, je n'arrive pas à la représenter visuellement ainsi qu'a comprendre ce qu'elles engendrent.
Pourriez-vous me ré expliquer cela en deux trois lignes s'il vous plait ?
cordialement, bonne journée.
Bonjour,
Allez à la diapo 35 du chapitre 3 :
Vous avez des isoquantes coudées (en forme de L). Ceci représente le cas des compléments parfaits :
-Partez du point A : pour produire q1 unités d’output, on a besoin de L1 travailleurs et de K1 machines.
-Augmentez maintenant le nombre de travailleurs en gardant le nombre de machines à K1 : vous vous déplacez le long de la ligne horizontale bleue et donc vous maintenez le nombre d’unités produites à q1.
-La seule façon d’augmenter le nombre d’unités produites à q2 est de hausser à la fois K et L (le nombre de machines et le nombre de travailleurs). Ces isoquantes coudées représentent donc le cas des compléments parfaits : pour hausser la production, on doit donc hausser les deux inputs en même temps et non un seul.
Je m'associe à la réponse de Matt Leduc,
Pour les facteurs complémentaires pensez à l'exemple des recettes de cuisine. Pour faire des crêpes il vous faut 3 oeufs et 250 grammes de farine. Si vous voulez faire plus de crêpes vous ne pouvez pas augmenter votre quantité de farine sans utiliser aussi plus d'oeufs.
Bien cordialement,
Jérôme Valette